Aujourd'hui, la soir e tait ti de et de longs nuages blancs flottaient au-dessus des dentelures encore neigeuses du Jura. Il y avait pourtant dans l'air une grande langueur, une paix d'attente, avant la grande pouss e de vie de mai. Je sais bien qu'en passant les heures ind finiment prolong es assise ma fen tre, contempler, travers le paysage familier de cette banlieue m lancolique, ma propre tristesse, je perds les fruits du labeur acharn...